Qu’est-ce que le taux d’occupation d’un parking d’entreprise ?

Le taux d’occupation d’un parking d’entreprise correspond tout simplement à la proportion des places de stationnement qui sont réellement utilisées, par rapport au nombre total de places disponibles. On l’exprime en pourcentage, et il permet de savoir, par exemple, si le parking est souvent plein, à moitié vide, comme rarement utilisé.

Concrètement, si une entreprise dispose de 100 places et qu’un jour donné, 75 sont occupées, alors le taux d’occupation est de 75%.

Cet indicateur, en apparence simple, est en réalité très utile ! Il permet aux gestionnaires d’avoir une vision claire de l’utilisation du parking au quotidien. Cela peut les aider à :

Par conséquent, il permet d’évaluer l’adéquation entre l’offre de stationnement disponible & la demande réelle des usagers, qu’il s’agisse de collaborateurs, de visiteurs, comme de prestataires.

Comment interpréter le calcul du taux d’occupation d’un parking d’entreprise ?

À l’évidence, le taux d’occupation ne se suffit pas à lui-même : il prend tout son sens lorsqu’on l’analyse dans son contexte (nombre de collaborateurs, organisation du travail, localisation de l’entreprise, horaires, politique RSE, etc).

Un taux d’occupation élevé (proche de 100%), indique que la quasi-totalité des places est occupée, parfois de manière régulière. Cela peut révéler une situation de saturation, générant potentiellement des difficultés pour les usagers qui peinent à trouver une place, surtout aux heures de pointe.

Un taux d’occupation modéré (généralement compris entre 70/80%), suggère que l’offre est raisonnablement utilisée. Il reste des places disponibles de façon régulière, ce qui garantit un bon niveau de confort pour les utilisateurs, sans générer de tension. Ce niveau d’occupation peut être perçu comme un équilibre satisfaisant, surtout si l’objectif est de garantir une certaine flexibilité, notamment en période d’affluence variable. Il conviendra alors de poursuivre l’observation du taux sur la durée afin de s’assurer que cet équilibre perdure dans le temps.

Un taux d’occupation faible (inférieur à 40%), indique une sous-utilisation du parking. Ce phénomène peut s’expliquer par plusieurs facteurs : une généralisation du télétravail, des changements dans les pratiques de mobilité, un surdimensionnement initial de l’espace, comme un déclin de la fréquentation des lieux physiques de travail.

Quelles actions envisager pour optimiser le taux d’occupation ?

Lorsqu’il est trop élevé ou au contraire trop faible, il révèle des dysfonctionnements & des opportunités d’optimisation. Par conséquent, et afin de garantir une gestion efficace, équitable & durable de cet espace, plusieurs leviers d’action peuvent être envisagés en fonction de la situation observée.

Dans le cas d’un taux d’occupation élevé, il peut être judicieux pour l’entreprise de repenser l’organisation de l’accès au parking : développement d’un système de réservation comme l’application Sharvy, encouragement à adopter des solutions de mobilité alternatives, telles que le covoiturage d’entreprise, les transports en commun & les mobilités douces, etc. Cette saturation peut également justifier, selon les cas, une extension de la capacité de stationnement.

Dans le cas d’un taux d’occupation faible, à l’inverse, il est pertinent de s’interroger sur le maintien de l’ensemble de la surface dédiée au stationnement. L’entreprise pourrait envisager une reconversion partielle des espaces peu utilisés (par exemple en zones végétalisées, zone dédiée aux bornes de recharge, abris pour vélos & espaces partagés), comme une mise à disposition des places inoccupées à des tiers, dans une logique de mutualisation des places.

Toutefois, un suivi régulier du taux d’occupation, appuyé par des données fiables, est indispensable pour ajuster ces actions en continu. Cela permet de concilier sur le long terme : efficacité, confort des usagers & démarche responsable (RSE).