Aujourd’hui, de nombreuses entreprises partagent un même bâtiment, et donc le même parking. Certains bailleurs présentent ce concept comme une solution idéale : optimisation de l’espace, économies financières, plus de confort pour les collaborateurs, etc.
Mais dans les faits, la réalité est souvent moins brillante. Entre places sous-utilisées, conflits d’attribution et absence d’outil de gestion adapté, le parking partagé peut rapidement devenir une source de frustration plutôt qu’une solution.
Le vrai enjeu n’est pas seulement de partager des places, mais de mettre en place un système clair, équitable et efficace pour toutes les entreprises et leurs collaborateurs.
Dans cet article, nous allons examiner le fonctionnement actuel des parkings partagés, pointer les limites fréquentes et montrer comment transformer cette contrainte en un véritable avantage pour les entreprises.
Parking partagé dans un bâtiment multi-occupants : comment ça marche ?
Le concept du parking partagé semble simple : plusieurs entreprises situées dans le même bâtiment utilisent un espace commun pour le stationnement de leurs collaborateurs. Sur le papier, tout le monde y gagne. Mais dans la pratique, les choses se compliquent.
Chaque entreprise a ses propres besoins : certaines ont peu de collaborateurs, d’autres beaucoup. Certaines ont des horaires flexibles & des visiteurs ponctuels, d’autres non.
Dans la plupart des cas, chaque entreprise dispose d’un nombre de places défini en fonction de sa surface de bureaux, ce qui fait que le bailleur attribue généralement un badge par place pour le contrôle d’accès. Sauf qu’aujourd’hui, ce système ne fonctionne plus : avec le télétravail et les besoins plus flexibles, les entreprises ne souhaitent plus que chaque badge corresponde rigidement à une place.
Sans règles claires & sans outils de gestion, les places se transforment vite en source de conflit : certains collaborateurs trouvent des stationnements libres le matin, mais d’autres n’en trouvent jamais, tandis que certaines places restent inutilisées toute la journée, car attitrées.
Le parking partagé ne se résume donc pas à « mettre tout le monde dans le même espace ». il s’agit de concevoir un système intelligent, qui prend en compte :
- Le nombre de places disponibles & leur répartition.
- Les besoins spécifiques de chaque entreprise.
- La flexibilité & l’équité nécessaire pour les horaires décalés & les visiteurs.
- La transparence & la simplicité dans la réservation, comme dans l’usage des places.
Bien conçu, il devient un véritable levier de confort & d’efficacité.
Bailleurs : comment mettre en place un parking partagé dans votre bâtiment ?
Vous l’aurez compris, ce concept ne se résume pas à ouvrir le portail du parking à toutes les entreprises. Pour que cela fonctionne réellement, il faut une organisation rigoureuse & des outils adéquats.
1. Réalisez l’inventaire de vos places & répartissez-les de manière équitable.
La première étape consiste à savoir combien de places sont disponibles dans votre parking et comment elles seront réparties. Sans cela, et dans un bâtiment multi-locataires, les conflits surgissent vite : certaines entreprises se plaignent d’un manque de places, tandis que d’autres en laissent inoccupées.
Résultat : des tensions entre locataires, des réclamations répétées & l’impression d’une mauvaise gestion de l’immeuble.
Par exemple, une entreprise de 50 collaborateurs dispose de 20 places attribuées. Grâce à un inventaire, elle constate que seulement 12 places sont occupées certains jours, car plusieurs collaborateurs travaillent à distance. Les 8 places restantes peuvent être temporairement utilisées par les entreprises voisines, évitant qu’elles restent vides.
Cette phase d’inventaire est cruciale : elle pose les bases d’un système équitable & efficace, évitant les conflits et garantissant que toutes les entreprises bénéficient réellement du parking.
2. Digitalisez la gestion du parking & facilitez les réservations.
Même avec un inventaire précis et une allocation réfléchie des places, la gestion d’un parking (à la main) entre plusieurs entreprises peut vite devenir un casse-tête.
En l’absence d’outil, le système reste fragile : feuilles Excel, échanges par mail, coups de fil & simples tableaux affichés à l’entrée qui conduisent rapidement à des erreurs. Tôt ou tard, les réclamations de vos locataires vont se multiplier.
lors qu’aujourd’hui, il existe des solutions digitales adaptées (comme Sharvy) facilitant :
- La réservation & la déclaration des places non utilisées : les collaborateurs de chaque entreprise peuvent réserver leur place à l’avance, et indiquer qu’une place attribuée ne sera pas utilisée un jour précis. Cette information permet à d’autres entreprises & collaborateurs de profiter des places libres, maximisant ainsi l’occupation du parking.
- La répartition des places (de façon équitable) : l’un des points forts de la solution Sharvy est la répartition automatique & équitable des places en fonction des besoins, comme des quotas de chaque entreprise. Par exemple, l’algorithme de Sharvy fonctionne en attribuant des places en priorité à ceux qui en ont le moins utilisé au cours des 60 derniers jours. Ce système glissant prend en compte le nombre de places attribuées, le statut de l’utilisateur (titulaire/demandeur), ainsi que son niveau de priorité (sur une échelle de 0 à 100). Cela permet de s’assurer que chaque collaborateur bénéficie d’une répartition équitable sur le long terme.
- Le suivi en temps réel & les notifications : les solutions de Parking Management comme Sharvy permettent également de visualiser instantanément l’occupation, d’anticiper les pics de demande et de disposer de preuves objectives en cas de contestation.
- La flexibilité dans la gestion: le bailleur peut choisir de gérer lui-même l’ensemble du parking ou de laisser chaque entreprise gérer son espace de manière indépendante, avec ses propres règles de priorité et de gestion. Cette modularité permet d’adapter le fonctionnement du parking aux besoins spécifiques de chaque acteur et d’éviter les conflits liés aux différences d’organisation.
Avec un tel outil, vous transformez le parking en un service fluide, transparent & équitable, qui limite les conflits et renforce votre image de bailleur attentif & professionnel.
3. Établissez des règles & des bonnes pratiques.
Notez que même avec un bon outil de gestion, les règles restent indispensables. Elles permettent de clarifier les droits & les priorités de chaque entreprise locataire.
Commencez par définir des critères de priorité. Certaines catégories de collaborateurs doivent bénéficier d’un accès privilégié au parking, comme : les personnes à mobilité réduite (PMR), les femmes enceintes & les covoitureurs. Ces priorités peuvent être paramétrées directement dans la solution, permettant à l’algorithme de les respecter automatiquement avant de redistribuer les autres places.
En parallèle, vous pouvez établir des règles d’occupation stratégiques : par exemple, favoriser le remplissage complet d’un étage avant de passer au suivant, ou réserver un quota permanent pour les visiteurs. Ces pratiques fluidifient la circulation, limitent les croisements inutiles, et facilitent la gestion au quotidien.
Enfin, encouragez vos locataires à déclarer les places libres lorsqu’elles ne sont pas utilisées (télétravail, déplacement professionnel, congés). Ces places peuvent être redistribuées automatiquement, maximisant le taux d’occupation et démontrant l’efficacité de votre gestion.
Les avantages du parking partagé pour les entreprises locataires & vous, le bailleur.
1. Pour les entreprises utilisant le parking partagé.
Dans un système classique, chaque entreprise dispose d’un quota fixe de places, souvent défini par le bail.
Le problème ? Ces places restent vides dès qu’un collaborateur est en télétravail, comme en déplacement… alors qu’à quelques mètres, une autre entreprise manque cruellement de places. Résultat : des parkings à moitié pleins et des collaborateurs contraints de se garer à l’extérieur, parfois à leurs frais.
Le parking partagé casse cette logique figée. Grâce à un inventaire précis et à une solution digitale, les places inutilisées sont automatiquement réattribuées à ceux qui en ont besoin.
L’autre avantage est la prévisibilité. Dans un système classique, chacun joue au jeu du « premier arrivé, premier servi ». Avec le partage & la réservation en amont, les collaborateurs savent, au plus tard la veille, s’ils ont une place. Cela réduit le stress, améliore la ponctualité et rend le quotidien beaucoup plus fluide.
Enfin, le parking partagé permet d’intégrer des critères équitables que les systèmes figés ne peuvent pas gérer : donner la priorité aux covoitureurs, aux femmes enceintes, aux PMR, comme aux collaborateurs venant de loin. Concrètement, cela évite les frustrations et renforce la perception d’équité, ce qui est rarement le cas dans un système traditionnel où certains collaborateurs sont « privilégiés » simplement parce qu’ils sont titulaires d’une place fixe.
2. Pour vous, bailleur du bâtiment.
Les avantages sont tout aussi significatifs. Dans un modèle classique, vous attribuez un nombre fixe de places à chaque entreprise. Sur le papier, c’est simple. Mais dans les faits, c’est source d’inefficacité & de tensions, comme dit précédemment
Certaines entreprises n’utilisent pas toutes leurs places, tandis que d’autres en manquent cruellement. Vous vous retrouvez avec des zones du parking vides alors que des locataires se plaignent de ne pas avoir assez de capacité.
Avec un parking partagé, vous transformez ce casse-tête en argument de valeur. Les places ne sont plus figées par entreprise, mais optimisées à l’échelle du bâtiment.
Exemple : dans un immeuble de 5 entreprises, si l’une d’elles n’occupe que 50% de ses places certains jours, ces places deviennent disponibles pour les autres, sans que vous ayez besoin de créer de nouvelles infrastructures. Vous passez d’un parking perçu comme une contrainte à un service différenciant.
L’autre bénéfice est la réduction des frictions. Dans un système figé, vous êtes souvent l’arbitre des conflits : « notre voisin a trop de places », « on n’a pas assez », « il faudrait revoir la répartition ». Avec un outil digital & un algorithme équitable, la transparence est totale et la gestion quasi-automatisée. Les plaintes diminuent, et vous gagnez en sérénité.
Enfin, le parking partagé devient un atout commercial : au lieu d’annoncer un quota limité et rigide, vous pouvez promettre à vos prospects un système souple, équitable & digitalisé qui garantit un meilleur accès au stationnement. Dans un marché où les services font la différence, c’est un levier puissant pour attirer et fidéliser vos locataires.
En conclusion
Le parking partagé n’est pas une baguette magique, mais une façon intelligente de tirer le meilleur parti d’une ressource limitée. Là où le modèle classique fige les usages et crée des frustrations, le partage fluidifie, équilibre et apporte une vraie valeur ajoutée, aussi bien aux entreprises qu’au bailleur.
Ce qui fait la différence, ce n’est pas seulement l’idée de mutualiser les places, mais la manière dont on l’organise : avec des règles claires, une solution digitale comme Sharvy et une approche transparente. C’est là que le parking passe d’un sujet épineux à un levier stratégique pour améliorer la vie quotidienne des entreprises et renforcer l’attractivité de l’immeuble.
Une question ? Consultez la FAQ suivante !
Est-ce que le parking partagé signifie que mes collaborateurs n’auront jamais de place garantie ?
Pas nécessairement. Tout dépend de l’organisation mise en place. Certaines places peuvent rester réservées en permanence pour des profils prioritaires (PMR, femmes enceintes, visiteurs, etc). De même, si l’entreprise souhaite qu’un dirigeant ou certains responsables conservent leur place attitrée, c’est tout à fait possible.
La différence avec un système classique, c’est que ces places attitrées ne restent pas vides quand leur titulaire est absent. Par exemple, si un dirigeant est en déplacement ou en télétravail, il peut signaler que sa place est disponible ce jour-là. Elle sera alors mise à disposition des autres collaborateurs, mais lui restera réservée en temps normal.
Ainsi, le parking partagé n’implique pas de « perdre » sa place, mais plutôt de la rendre plus intelligente & flexible : chacun garde ses droits, tout en permettant d’optimiser l’usage collectif.
Quels coûts cela implique-t-il pour un bailleur ?
Le parking partagé ne nécessite pas forcément d’investissements lourds. La plupart du temps, il s’agit d’un abonnement à une solution digitale. Autrement dit, pas besoin de travaux, ni d’agrandir le parking. D’autant plus que ces coûts peuvent être refacturés aux entreprises locataires en les intégrant dans leurs charges annuelles.
Comparons : construire une place de stationnement supplémentaire en sous-sol peut coûter entre 15 000€ et 25 000€, selon la configuration du bâtiment. À l’inverse, une solution digitale représente quelques euros par mois et par place. Le rapport coût/bénéfice est donc sans appel.
De plus, certains outils peuvent s’intégrer facilement à l’existant : contrôle d’accès, badges, bornes électriques, etc. Ce qui permet de valoriser vos équipements sans frais supplémentaires. Et surtout, moins de conflits de stationnement, moins de réclamations… donc moins de temps passé à gérer ces problèmes en tant que bailleur.
Quid de la sécurité et des accès au parking partagé ?
La digitalisation permet de mieux contrôler les accès (badges, caméras à reconnaissance de plaque, application mobile). Vous savez exactement qui utilise quelle place, à quel moment, ce qui réduit les intrusions et améliore la sécurité du site.
Côté bailleur, c’est aussi un outil de traçabilité : en cas de litige comme de problème de sécurité, il est facile d’identifier quel véhicule était présent et sur quelle place. Cela renforce la confiance des entreprises locataires, qui savent que leur parking est géré de manière sécurisée & transparente.
En bonus, la digitalisation permet de paramétrer des accès spécifiques pour les visiteurs ponctuels & les prestataires, sans avoir à leur remettre un badge physique. Tout se fait simplement, à distance, via l’application.
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