Vecteur de recettes tout comme d’injustices, le stationnement en entreprise soulève à présent, d’épineuses questions, de multiples débats et de nombreux paradoxes.

Si auparavant, les entreprises n’avaient pas à se préoccuper de la gestion de leur(s) parking(s) d’entreprise, justement parce que cette ressource « parking » était abondante et peu chère, ce n’est plus une réalité aujourd’hui et l’employeur doit prendre des mesures proactives face à ce constat pour améliorer le quotidien des collaborateurs.

Puisque rappelons-le : la voiture reste maître sur les déplacements domicile-travail. En corrélation, les besoins de stationnement de l’ensemble des collaborateurs (automobilistes) ne peuvent être satisfaits. La raison ? Un manque de place et un coût exponentiel pour en construire tout comme en louer des nouvelles, ce qui contraint les employeurs à prévoir les stationnements au plus juste. Par conséquent, les jours de pics de fréquentation, les parkings sont chroniquement en pénurie de places face à la demande des usagers.

La solution ? Le flex parking, un concept novateur qui séduit les entreprises ces dernières années, en démultipliant le nombre de places de parking à un coût marginal nul. Focus dans cet article.

Du parking « classique » au flex parking : définitions, enjeux et perspectives.

Le flex parking désigne tout simplement le fait de partager les places de parking attribuées à une entreprise avec l’ensemble des collaborateurs. Par conséquent, le stationnement devient collaboratif et ouvert à tous les membres de l’entreprise.

In fine, l’idée défendue par le flex parking est la suivante : aujourd’hui, avec la recrudescence du télétravail et les nouveaux paradigmes du monde du travail, les déplacements des collaborateurs deviennent plus épisodiques et la répartition des places de parking en entreprise se complexifie.

En corrélation, un nombre croissant de places nominatives sont inoccupées chaque jour, pour diverses raisons (déplacements professionnels, télétravail, jours off, etc). Or, ces places de parking ne peuvent pas être utilisées par d’autres collaborateurs, puisque ce sont des places réservées !

Ainsi, le parking affiche complet (alors qu’il ne l’est pas réellement), ce qui peut être agaçant et frustrant pour de nombreux collaborateurs, qui perdent un temps considérable (une vingtaine de minutes en moyenne) chaque semaine, à rechercher un stationnement proche de leur lieu de travail.

Pour pallier ces désagréments, le flex parking séduit. La raison est la suivante : pour fonctionner, il s’accompagne, la plupart du temps, d’une solution de Parking Management. Cette dernière permet, non seulement d’instaurer un partage de place équitable, mais elle offre également une attribution des places de parking automatisée, une gestion des incidents simplifiée, un contrôle d’accès optimal et sans contraintes, puis surtout, une occupation du parking optimisée.

Par conséquent, à l’ère d’une société axée sur l’individualisme, le flex parking permet d’inverser cette tendance et de placer sur un même pied d’égalité l’ensemble des collaborateurs d’une entreprise. L’application Sharvy peut (justement) être votre bras droit dans cette démarche !

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Toutefois, à qui s’adresse le flex parking ?

Le flex parking s’adresse à toutes les entreprises publiques comme privées, les collectivités et les universités qui souhaitent, notamment :

Pourquoi le flex parking séduit de plus en plus les entreprises ? TOP 5 des raisons !

1.  Un déménagement & une réponse à de nouvelles contraintes.

Que ce soit pour recentrer leurs activités, bénéficier de loyers moindres, se rapprocher de leur cœur d’activité, profiter de l’émergence de nouveaux pays industriels, tout comme pour se donner un nouveau souffle et réinvestir de manière plus stratégique à la suite de l’adoption massive et décomplexée du télétravail, beaucoup d’entreprises font le choix du déménagement.

Or, si elles y gagnent sur de nombreux points, elles passent (bien souvent) en second plan, le stationnement. Prenons un exemple : si le siège de l’entreprise disposait antérieurement d’une centaine de places de parking, le nouveau siège lui, n’en propose qu’une cinquantaine pour 200 collaborateurs.

Conséquence : la tension sur le stationnement s’est renforcée à la suite du déménagement.

Face à ces nouveaux enjeux, de nombreuses entreprises décident de se tourner vers le flex parking lors du déménagement de leur siège. C’est l’occasion pour elles, de faire du « foisonnement » au sein de leur(s) parking(s) et ainsi, de jouer avec les différents besoins de stationnement, selon la typologie d’utilisateurs.

En mutualisant leurs places grâce au flex parking, elles ne sont plus contraintes à disposer d’une place pour chacun des collaborateurs et peuvent offrir l’accès au parking à une plus grande partie de ces derniers, ce qui améliore significativement le bien-être au travail.

2.  Un gain financier (souvent insoupçonné) pour les entreprises.

En tirant profit de l’existant, et en réallouant les surfaces disponibles au sein du parking pour éviter d’en financer des nouvelles, le flex parking peut offrir un gain financier non-négligeable aux entreprises !

En parallèle, en digitalisant et en dynamisant sa gestion via une application dédiée, elles peuvent gagner jusqu’à 30% de places. Dès lors, elles pourraient envisager de résilier leurs contrats de location de places dans le(s) parking(s) voisin, devenus inutiles, et générer des économies immédiates : de 1500€ à 2000€ à l’année, par place de parking.

Sur ce point, Sophie VOLLAND, Responsable des Services Généraux pour le Groupe Atlantic souligne qu’en investissant dans une solution de Parking Management, le gain financier pour l’entreprise est substantiel. Elle poursuit en nous donnant davantage de détails : « La location des places de parking coûte à l’entreprise, 153 000€ par an. Grâce au flex parking, les économies potentielles peuvent aller jusqu’à 38 000€ par an, ce qui est loin du coût annuel de la solution Sharvy ».

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3.  Une optimisation du dimensionnement & du remplissage grâce au flex parking.

Encore aujourd’hui, peu d’entreprises ont des données réelles et objectives sur l’utilisation de leur parking. Ce manque de statistiques mêlé à une gestion infructueuse de ce dernier explique, en partie, la saturation comme à l’inverse, la sous-exploitation du parking.

Sur ce point, si la prise de conscience est timide de la part des entreprises, le sujet du « stationnement » revient de plus en plus dans les décisions stratégiques des entreprises. Ces dernières souhaitent à présent, tirer profit du flex parking et de la digitalisation qu’il engendre, pour améliorer la gestion de leur(s) parking(s).

En sautant le pas vers le flex parking, les entreprises peuvent collecter, interpréter et suivre l’évolution de nombreuses données (statistiques d’occupation et d’utilisation du parking, historique des activités, flux entrants et sortants, etc) qui leur permettront de prendre les bonnes décisions quant à sa gestion, de dynamiser et d’améliorer l’expérience de stationnement des usagers.

4.  Une solution innovante pour exploiter des bornes de recharge partagées.

À présent, avec les évolutions réglementaires et d’usages qui nourrissent à marche forcée la transition au tout électrique, les entreprises, promoteurs et copropriétés des ensembles immobiliers souhaitent, d’ores et déjà, se placer sur la voie de la conformité (future) aux réglementations environnementales.

Par exemple, d’ici 2025, les entreprises vont être sujet à la Loi LOM. Celle-ci oblige les entreprises dont le parc de stationnement dispose d’une vingtaine de place, à installer des bornes de recharge pour véhicules électriques et hybrides rechargeables.

En optant pour le flex parking et à l’évidence, pour l’utilisation d’une solution dédiée comme Sharvy, les entreprises obtiennent une véritable interface de réservation pour garantir, à chacun de leurs collaborateurs, l’accès à la recharge électrique.

Au quotidien, le fonctionnement est très simple. Les utilisateurs effectuent une demande de réservation de places depuis Sharvy. Ils précisent s’ils souhaitent une place de parking équipée d’une borne de recharge. Si tel est le cas, ils vont soit : obtenir un emplacement spécifique, avec un numéro de place (exemple : la place n°405), soit être en placement libre.

Le jour-j, ils se dirigent vers la place réservée (et s’orientent grâce à un plan dynamique, disponible sur l’application s’ils ne connaissent pas bien le parking). Une fois sur place, ils branchent leur véhicule et démarrent la charge depuis l’application. Sharvy détecte immédiatement le véhicule et indique également la puissance de charge et l’énergie chargée. Une fois la charge terminée, celle-ci est automatiquement interrompue.

À noter que pour des immeubles de bureaux, les véhicules restent immobiles plusieurs heures : une puissance de 7,4 kW est amplement suffisante. Elle permet de regagner 30 à 40 km d’autonomie par heure de recharge.

En procédant ainsi, les entreprises déploient un service efficient de bornes de recharge électriques partagées et améliorent le quotidien de leurs collaborateurs. En parallèle, elles prônent une mobilité décarbonée et améliorent leur politique RSE.

5.  Le flex parking, une solution pour simplifier la gestion des autorisations d’accès.

Nul doute : sur le plan des contraintes logistiques, le flex parking est l’occasion pour les entreprises, de simplifier et de fluidifier la gestion des accès vers le parking de l’entreprise.

Si auparavant, l’entreprise disposait de lecteurs de cartes et badges RFID pour filtrer, contrôler et autoriser les accès au parking de l’entreprise, cette gestion est chronophage et fastidieuse. En effet, il faut non seulement : recueillir la demande d’accès au parking, créer un badge et/ou une carte RFID, lui attribuer un utilisateur, le paramétrer dans le logiciel de gestion RH, puis le transmettre au collaborateur.

En parallèle, et sur du plus long terme, il faut traiter les pertes, assurer l’ouverture de la barrière du parking en cas d’oubli de badge, penser à le récupérer à la fin du contrat du collaborateur et à l’anonymiser, etc. Autant d’éléments qui font de cette tâche, une tâche contraignante et à faible valeur ajoutée

Ainsi, pour les entreprises qui souhaitent prendre un nouvel élan, le flex parking est l’occasion de moderniser la gestion des accès au parking. Par exemple, en optant pour une caméra à reconnaissance de plaque d’immatriculation. À l’approche d’un véhicule autorisé à accéder au parking, la barrière de sécurité s’ouvre automatiquement. Ainsi, les usagers ne perdent pas de temps à rechercher leurs badges et l’expérience de stationnement est réellement améliorée.

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Si le flex parking a de quoi séduire les entreprises, des inconvénients sont-ils à relever ?

1. Un investissement de départ à prévoir.

Source de nouveaux choix, le flex parking doit s’inscrire à présent, comme une composante clé des différentes politiques de l’entreprise : RH notamment, mais également Achats et RSE.

Toutefois, l’intégration des technologies qu’engendre le flex parking nécessite de prévoir un investissement de départ.

À l’évidence, l’installation de divers capteurs, de caméras et d’infrastructures de communication peut représenter un investissement financier considérable. Les petites et moyennes entreprises ont parfois du mal à justifier ces coûts, notamment si elles ont des contraintes budgétaires. Ainsi, et même si les coûts sont évidemment amortis sur le long terme, il faut tout de même en avoir conscience !

2. Une résistance au changement à accompagner.

Nul doute : la mise en place d’une solution de flex parking occasionne une période d’adaptation. Les collaborateurs responsables de la gestion du système, ainsi que les utilisateurs devront se familiariser avec cette nouvelle solution. Cette étape d’initiation DOIT entraîner une phase d’apprentissage progressive !

Cependant, gardez en tête qu’à l’annonce de ce changement (et bien qu’il soit positif), il n’est pas exclu que vos collaborateurs réagissent d’une manière souvent insoupçonnée.

D’une part, il peut y avoir une certaine inertie de la part des collaborateurs. Autrement dit, les collaborateurs ne protestent pas, mais ne jouent pas non plus le jeu. Finalement, c’est une absence de réaction au changement. 

D’autre part, et lorsque le changement s’impose aux collaborateurs et qu’ils ont le sentiment qu’il n’y a pas d’autres recours, vous pouvez observer des révoltes, tout comme du sabotage de la part des collaborateurs plus mauvais. Certains peuvent avoir recours à la manipulation et à des stratagèmes visant à compromettre la réussite du projet.

Par conséquent, la résistance au changement peut tout de même avoir des causes et des modes d’expressions très différents en fonction de chaque collaborateur, d’où l’importance d’apporter des réponses et des solutions individualisées.

3. Un temps à consacrer à la configuration du parking.

Il est à noter qu’une telle solution est paramétrable selon les besoins de l’entreprise. Par conséquent, l’administrateur du flex parking doit, premièrement, prendre le temps de configurer la solution choisie.  

Il doit donc recréer « virtuellement » le parking de l’entreprise. C’est-à-dire, établir le plan dynamique du parking, lister le nombre de places et leurs typologies. Par la suite, il doit définir les règles de priorité et les spécificités de gestion. Par exemple, il peut choisir d’attribuer des places aux collaborateurs (en tant que titulaires), selon des critères définis au préalable (éloignement du domicile par rapport au lieu de travail, un domicile mal desservi par les transports en commun, des enfants à emmener et à récupérer quotidiennement, des contraintes médicales quelconques, etc). Il doit par la suite importer et créer les profils utilisateurs.

Par conséquent, ce processus est relativement long, il demande du temps et une certaine attention pour le créer correctement. Or, certaines solutions comme Sharvy, proposent aux administrateurs de transmettre uniquement les plans du parking et de communiquer sur les spécifiés de gestion souhaitée. Ainsi, si la mise en place du flex parking doit se faire rapidement, ce service est un gain de temps non-négligeable pour l’administrateur. Cela est donc à considérer lors du choix de la solution.

De manière générale, le temps de déploiement d’une solution de flex parking varie selon le profil de l’espace à créer (spécificités techniques, installation de matériel de contrôle d’accès, développements spécifiques, etc). La plupart du temps, il faut prévoir au minimum 3 à 4 semaines.

En conclusion

Le parking d’entreprise est en quelques mots : un potentiel en sommeil. En étant conscient de sa plus-value, et de la manne financière qui gît sous leurs pieds, les entreprises peuvent accomplir de grandes choses.

Si pour les collaborateurs, il est le point d’entrée vers leur environnement de travail. Pour les visiteurs, il s’agit régulièrement du premier contact avec l’entreprise visitée. Il est donc capital de prendre la problématique de la gestion du parking d’entreprise à bras-le-corps pour offrir une expérience de stationnement positive à l’ensemble des usagers.

In fine, si le flex parking séduit de plus en plus d’entreprises avec les avantages vu précédemment, pensez également qu’il améliore significativement le quotidien et le bien-être de vos collaborateurs. La raison est évidente : à présent, le stationnement dans les centres-villes est devenu un véritable enfer. Vos collaborateurs angoissent de ne pas trouver une place de parking et surtout, ils perdent un temps considérable à en rechercher. En parallèle, ils peuvent être sujet à des dégradations sur leur véhicule : vandalisme, griffes, vols, et bien d’autres mésaventures. Sans oublier, qu’ils participent à accroître le trafic et à émettre une pollution inutile.

Par conséquent, pour vos collaborateurs tout comme pour votre entreprise, le flex parking appâte pour libérer le plein potentiel du parking.

Une question ? Consultez la FAQ suivante !  

Dans quelles mesures le flex parking améliore-t-il la politique RSE d’une entreprise ?

D’une part, le flex parking permet aux entreprises de tirer profit de l’existant. En conséquence,  les entreprises n’ont plus le besoin d’agrandir leur(s) parking(s) et de créer de nouvelles places de stationnement. Ainsi, elles évitent d’engager d’onéreux travaux, elles limitent l’imperméabilisation des sols et préservent les écosystèmes naturels. 

D’autre part, le flex parking permet aux entreprises d’établir une stratégie réfléchie et équitable de « Parking Management ». Par conséquent, elles favorisent la rotation de l’utilisation des places de parking. Ce qui entraîne une moindre réticence des titulaires à utiliser les transports en commun et/ou à privilégier les mobilités douces (covoiturage, vélo et NVEI). Et cela, sans perdre l’usage de sa place de parking, ce qui favorise la multimodalité au sein du parking de l’entreprise.

Le flex parking permet-il d’améliorer l’équité au sein des entreprises ?

La notion d’équité est très importante au sein des entreprises. Cette notion constitue un levier important pour créer et maintenir un bon climat de travail. Elle offre une plus grande satisfaction aux collaborateurs, et permet d’améliorer leur bien-être.

Or, dans de nombreuses entreprises, cette notion d’équité est loin d’être considérée. Les collaborateurs peuvent ainsi être dans une recherche de « justice » qui malheureusement, peut mener à plusieurs situations : conflits, frustrations, insatisfactions, démotivation, etc.

Si le manque de stationnement est déjà sujet à des frustrations et à divers conflits au sein de votre entreprise, le flex parking peut être judicieux à instaurer. Notamment, parce qu’il offre un partage effectif et équitable des places de parking, sans que vous n’ayez besoin de bouger le petit doigt ! De plus, et en digitalisant vos pratiques, vous obtenez une vision globale et en temps réel de l’occupation et de l’utilisation de votre parking, tout en récoltant diverses données pour prendre les bonnes décisions de gestion.

Ainsi, vous résolvez les plaintes récurrentes quant à sa gestion et vous renvoyez une image d’une entreprise soucieuse du bien-être de ses collaborateurs.

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